De Sainte Odile aux Seniors, histoire de la naissance de la Résidence Le Meyerhof

De Sainte Odile aux Seniors, histoire de la naissance de la Résidence Le Meyerhof
La réhabilitation du Meyerhof (anciennement écrit Meyerhoff) est un projet de longue haleine, qui a connu de nombreux rebondissements au cours des 30 dernières années. De nombreuses propositions ont été étudiées par le passé, toutes classées sans suite… Jusqu’à la création de la résidence services seniors du Meyerhof qui a ouvert ses portes en novembre 2019.

Rappelons les faits anciens…

Le Meyerhof est une ancienne dépendance des Hohenbourg située à proximité de l’église romane. Selon la direction régionale des affaires culturelles, le site aurait fait partie de l’abbaye du Mont Sainte-Odile et remonterait au XIIe siècle. Il en reste le portail roman donnant sur la rue du Général de Gaulle ainsi que quelques autres vestiges sur le mur roman ouest aujoud’hui conservé et restauré. Propriété de l’évêque de Strasbourg depuis 1548, le Meyerhof a connu plusieurs (re)constructions, notamment en 1620, en 1712, en 1847 et en 1865 comme en attestent des inscriptions.


L'extérieur du Meyerhof en 1906

Historiquement, le Meyerhof, en plein cœur de Rosheim, détenait une position importante au Moyen Âge. Cette ancienne cour franche, une « Curtis », a permis à Rosheim d’entretenir un lien particulier avec le Mont Sainte-Odile.

Les traces les plus anciennes du Meyerhof remontent au XIIe siècle, mais il aurait existé avant. De par sa position dans le tissu urbain, en plein centre de la première enceinte historique de Rosheim, il avait une fonction de premier plan qui reflète son importance politique. Propriété de l’abbaye de Hohenbourg, fondée par Sainte-Odile, cette cour franche était l’une des plus importantes. Sorte de ville dans la ville, elle était totalement indépendante . Non seulement elle exerçait sa juridiction sur sept autres cours, mais la ville de Rosheim n’avait aucun pouvoir sur cette entité : les employés relevaient directement de l’abbesse, et aucun impôt ne pouvait être perçu.

Meyer… comme fermier, Hof… comme cour

Mais qu’y faisait on au quotidien ? C’était une exploitation agricole, un domaine qui rapportait beaucoup de revenus à l’abbaye. Quatre employés dépendaient directement de l’abbesse : un fermier (le Meyer en allemand, d’où le nom du lieu actuel), quelqu’un chargé de la cave et des revenus en vin, quelqu’un qui percevait les redevances, et quelqu’un chargé des poids et mesures, qui jugeait aussi les petits délits.


Vue de l'intérieur du Meyerhof, la cour de la ferme agricole avec son puits en 1906

Aux mains de l’évêché à partir de 1548, le Meyerhof, qui connaît de nombreuses transformations à partir du XVIIe siècle , est ensuite revendu comme bien national à la Révolution. Jusqu’aux années 1970, il reste une exploitation agricole importante, mêlant agriculture, artisanat et habitat.

Dans les années 1970, l’agriculture a évolué, les agriculteurs ont commencé à s’ installer hors de la ville . À l’abandon depuis les années 1980, le site, a longtemps attendu son nouveau destin. Le lieu qui recevait l’abbesse fera place, au final à une résidence services à la personne.

Plusieurs projets de transformation avaient été échafaudés depuis les années 2000, dont celui d’une résidence hôtelière de 85 logements jugée trop volumineuse.

Entre 1996 et 1998, la bâtisse est achetée par la société d’aménagement et de promotion immobilière ALFA.

La plus grande partie du Meyerhof appartient à la société ALFA, la ville de Rosheim détenant, quant à elle, 140 m2 environ. Depuis plus de 20 ans, plusieurs projets ont été évoqués pour ce site qui tombait en ruine, mais aucun n’a pu aboutir. Le souci de la municipalité était avant tout de valoriser cet espace en cœur de ville et de ne pas brader les intérêts financiers de la commune.

De nombreux projets rejetés...

En 2004, un projet d’aménagement porté par ALFA est rejeté par les architectes des bâtiments de France car jugé trop contemporain. Par un incroyable concours de circonstance, le permis de construire, soutenu par le responsable du service départemental de l’architecture et du patrimoine (SDAP) de l’époque Jacques Ernest, est déposé quelques jours après son départ. « Il n’y a pas eu de continuité dans la réflexion avec son successeur. Chacun a eu sa démarche et l’architecte des bâtiments de France (ABF) a balayé le projet d’un revers de main au motif que le site, trop contemporain, ne respecte pas le site historique. Le fait de garder des éléments remarquables n’était pas suffisant ». Trop grand, trop moderne…

En 2005, une commission contradictoire confirme cette décision.

Entre 2008 et 2010, des promesses de vente à des sociétés extérieures n’aboutissent pas non plus. Le projet d’une résidence hôtelière est alors lancé. Abandonnant l’idée de réaliser le projet, Alfa change de stratégie et accepte de procéder à une promesse de vente.


Vue du site du Meyerhof avant sa réhabilitation

La première, en 2008, est conclue avec Bouygues immobilier. Le nouveau dossier prend la forme d’une résidence hôtelière, avec petits appartements pour familles en vacances et séminaires. Faute d’engagement d’un exploitant hôtelier, le contrat est échu fin 2009. Nouvelle tentative en mars 2010 avec Edifipierre. Deux projets qui n’aboutiront pas au final.

En parallèle, Alfa décide de financer des architectes du patrimoine DCHEC (École de Chaillot) pour réaliser une étude patrimoniale et ainsi accéder aux demandes de l’Architecte des Bâtiments de France (ABF). Un nouveau permis de construire est déposé le 4 janvier 2011. Le projet de résidence hôtelière est abandonné faute d’exploitant hotelier.

Par ailleurs, la ville a dû intervenir en 2008 pour sécuriser le site du Meyerhof, suite à l’effondrement d’une partie de la toiture. Il a également fallu démonter des gouttières en pierre qui menaçaient de tomber sur la rue adjacente.

Retour sur un projet au long court selon les dates et au fil des échos de la presse locale sur la dernière décennie


2011 : une résidence hôtelière de prestige ?

En janvier 2011, un projet de résidence hôtelière de prestige est développé par un promoteur, avec commerce et restaurant. Projet qui restera à l’étape de projet, comme beaucoup d’autres…

Le gérant de la société Alfa propriétaire du Meyerhof a souhaité sortir du silence pour rappeler que le Meyerhof n’est pas une ruine laissée à l’abandon. Après deux échecs et un sacré sac de nœuds juridiques, le promoteur repart au combat pour éviter un nouveau fiasco. Son chantier : faire du Meyerhof une résidence pour aînés. Le projet de la dernière chance…

Premiers projets d’une résidence pour ainés…
Fouilles archéologiques, rémunération des architectes, étude patrimoniale ... 350 000 euros de frais ont été investis depuis quinze ans. « Les ABF, les municipalités changent mais nous voilà toujours à la croisée des chemins ».

Le nouveau défi que s’est fixé Philippe Vetter : une résidence pour aînés pilotée par Alfa en collaboration avec des architectes du patrimoine. « On cherchait un projet à vocation sociale et ayant un intérêt général. » Dans l’esprit de Philippe Vetter, cette résidence compterait une cinquantaine de petits appartements et des pièces communes comprenant salle de séjour, locaux professionnels ... En parallèle, Alfa voudrait intégrer les doléances particulières du maire par rapport aux locaux commerciaux.

Côté patrimoine, les façades à l’avant seraient conservées tout comme les vestiges de l’ancien mur. Le point d’achoppement serait la question du stationnement. Deux places par logement.

Exemple d'un des très nombreux projets d'aménagement du Meyerhof

De son côté, la municipalité a engagé une réflexion sur des hypothèses de réaménagement du Meyerhof. Des commerces pourraient ainsi occuper le rez-de-chaussée du bâtiment. Une mise en valeur des deux murs historiques existants pourrait être envisagée. Plusieurs options sont ensuite possibles : création d’un espace vert ludique et convivial, d’un bâtiment dédié à la culture (exposition, conférences, salle de répétition ... ), ou d’un équipement culturel en plein air donnant une nouvelle perspective sur la magnifique église romane... Le site accueillerait également de nouvelles toilettes publiques en centre-ville.

2012 : vers une maison des seniors

Côté ville de Rosheim, l’idée d’une maison des seniors prend forme… En décembre 2012, le maire de Rosheim, Michel Herr, se félicite d’avoir déposé le permis de construire… « Le permis de construire a été déposé ce matin », se félicite le maire. Six mois d’étude sont désormais à prévoir. « À ce stade, la commune n’a rien engagé, tient à rappeler l’élue d’opposition Anne-Catherine Ostertag. Il ne s’agit pas d’aboutir à n’importe quel prix ».

Au courant de l’année, le maire est revenu sur sa décision de recentrer le projet de maison des seniors au cœur de la ville … « C’est un projet structurant toujours d’actualité, insiste Michel Herr. J’ai rencontré des prestataires qui m’ont convaincu que l’emplacement choisi au départ (NDLR : au Rittergass) était trop excentré. J’ai donc changé de position ».…

L’idée d’une résidence pour aînés est donc en bonne voie.

2013 : l’année « administrative » et de la précision du projet de réhabilitation

En janvier, le maire a informé que deux pièces complémentaires ont dû être versées au dossier de permis de construire. « Mais cela n’empêche pas l’instruction de se poursuivre », a voulu rassurer Michel Herr. Sur le front du Meyerhoff, 2013 sera l’année des démarches administratives - instruction du permis, délai de recours en cas de contentieux - et du montage financier du projet.

Autrement dit : « Rien ne se fera en 2013 » 

Rappel du projet de réhabilitation du Meyerhof

Après de nombreux mois d’études et de préparation, le projet de réhabilitation du Meyerhof est entré dans sa phase active. Très bientôt, il sera présenté en détail à l’ensemble des habitants de la commune.

La réhabilitation de cet espace sera un atout majeur pour le dynamisme du centre-ville, le soutien et l’essor du commerce de proximité, en phase avec les besoins et les envies actuels des habitants.

Un projet a été élaboré par la ville qui a pu s’appuyer sur des spécialistes en matière d’urbanisme : Architectes des Bâtiments de France, services de l’État, la société ALFA, service spécialisé du Conseil Général. Le permis de construire a été déposé en décembre 2012, suite à un accord entre les propriétaires et les architectes des bâtiments de France.

Dès que le permis de construire aura été accordé, la municipalité organisera une réunion publique où la population sera invitée à découvrir plus en détail le « futur Meyerhof », avec un grand intérêt porté à l’intégration paysagère.

Le Plan Local d’Urbanisme de Rosheim autorise dans ce secteur des constructions jusqu’à 18 mètres, mais le projet ne dépassera pas 15 mètres, afin de s’intégrer pleinement dans le paysage et le bâti existant.


Autre exemple de projet d'aménagement du Meyerhof qui n'a pas abouti...

Le projet prévoit, entre autres :
• 27 logements,
• 1 180 m2 de bâtiments communaux,
• 600 m2 de commerces.

L’investissement communal :
La partie appartenant à la ville a une superficie de 1 000 m2, donnant sur le mur du XII° siècle. Dans le projet déposé, le premier étage du bâtiment permettrait d’exposer les fouilles archéologiques menées à Rosheim. Le deuxième étage serait aménagé en salles de conférence. Au niveau de la ville, aucune dépense ne sera engagée en 2013.

À terme, la commune investira près de 3 millions d’euros dans le projet. Cet investissement sera en partie financé par la vente du site Hohenbourg.

En août 2013, Le journal Ami Hebdo précise dans un article : Vers une solution pour le Meyerhof…
Des locaux d’exposition, une salle de conférence, 27 logements et des commerces... , ensemble immobilier rosheimois en quête de destination, le Meyerhof tient le bon bout.

«Ce n’est pas le plus gros projet de la Ville mais c’est celui qui a mis le plus longtemps. Cela fait 25 ans qu’on essayait d’avancer sur le Meyerhof et on est arrivé à un accord avec le propriétaire et les Architectes des Bâtiments de France. On fera un réaménagement comprenant 27 logements T2 à T4, 1180 m2 de bâtiments communaux, soit sur le tiers environ de la nouvelle surface totale, et 600 m2 de commerces» explique Michel Herr, le maire de Rosheim.

Un gros tiers pour la Ville

La commune achètera le bâtiment fini et envisage d’aménager au premier étage une salle d’exposition avec les résultats des différentes fouilles archéologiques menées à Rosheim. Le deuxième étage abritera une salle de conférence tandis que les options sont encore ouvertes pour le rez-de-chaussée de l’ensemble qui donnera sur le mur du Xllème siècle. Il est aussi prévu un vestiaire pour les concerts donnés à Saint-Pierre-et-Paul et la cour intérieure sera maintenue. «Elle a vocation à devenir un lieu de vie et de circulation avec quatre entrées possibles : rue du Général de Gaulle, rue Braun, parvis de l’église romane et place du 26 Novembre» détaille Michel Herr.

2014 : le soutien politique au projet de résidence Seniors

En mars 2014, dans la presse, le maire réaffirme sa volonté : « Pour le Meyerhoff, nous soutenons, aux côtés du propriétaire et du gestionnaire, la mise en place d’une résidence seniors ». Anne-Catherine Ostertag, élue municipale d’opposition, souhaite pour sa part : « Pour le Meyerhoff, j’y vois une mixité d’usages : la maison de santé, des logements, des bureaux partagés pour travailleurs indépendants … » Une réunion est programmée le 16 mai avec le sous-préfet, qui est très impliqué pour que le projet avance.

2015 : démolition de la toiture et résidence Quiételle ?

Alerté par des habitants qui avaient constaté des tuiles tombées sur la route, le maire de Rosheim Michel Herr a ordonné la démolition de la toiture de la maison Roos au Meyerhof. L’état de délabrement de la bâtisse située à deux pas de l’église romane est tel qu’elle commence à tomber en ruines.


Sécurisation du site du Meyerhof ordonné par la Mairie

Mars 2015 - Meyerhof : réunion reportée

Le maire Michel Herr avait évoqué lors du dernier conseil municipal la tenue vendredi d’une réunion sur le site du Meyerhoff. Cette rencontre est finalement reportée. Le sous-préfet Mohamed Saadallah a fait valoir son devoir de réserve en période électorale.

Une résidence Quiételle ?

A Rosheim, le Meyerhof a trouvé une affectation. Au-dessus de locaux commerciaux et d’un parking souterrain, il abritera une résidence pour seniors Bien Etre - Quiételle de 49 places. Ce concept original permet de vivre en autonomie tout en ayant accès à des services à la carte.

Le permis de construire a été signé en sous-préfecture le 22 juin 2015.

Un compromis a été trouvé entre une résidence seniors intégrant au rez-de-chaussée des commerces et les contraintes liées à la préservation du patrimoine. Le projet, entièrement privé, se réalisera sans la participation financière de la Ville. Au final, 49 appartements (résidences Quiételle) devraient voir le jour, ainsi que deux commerces de proximité (dont une épicerie). Par ailleurs, un parking souterrain de 36 places privées sera construit sous la structure bâtie.

Alternatives à la maison de retraite, les résidences Bien-Être ou résidences Quiételle favorisent le maintien à domicile des personnes âgées et/ou handicapées. Les résidents vivent dans leur propre logement et profitent de services de maintien à domicile.

2016 : début des travaux à l’automne

Souvent qualifié de verrue en plein centre-ville, le Meyerhoff, bâtisse historique située à deux pas de l’église romane, ne sera bientôt plus qu’un mauvais souvenir. Les travaux pour transformer la bâtisse en résidence senior devraient démarrer à l’automne.

Initialement prévus au printemps, ils ont pris du retard pour des raisons administratives. « Ce sera une démolition reconstruction », explique le maire Michel Herr, qui rappelle la volonté de la ville de maintenir le patrimoine, en sauvegardant notamment le porche et d’autres éléments. Le projet de résidence senior, validé en 2015, inclura deux commerces de proximité au rez-de-chaussée et 49 appartements pour seniors, avec une personne présente 24 h sur 24 sur le site. « Des services existants à Rosheim, comme le traiteur ou la livraison de pain, pourraient se greffer à la demande », détaille Michel Herr. Le projet devrait être finalisé à l’été 2018.

Le journal Les DNA reprend :
La proximité avec le centre-ville et les transports en commun sont les critères privilégiés par les personnes âgées. Pour répondre à la demande, une étude de marché va être menée à Rosheim dans le cadre de la construction de la résidence du Meyerhoff. Quarante-neuf logements seront proposés aussi bien aux seniors qu’à des familles pour permettre des rencontres intergénérationnelles. Les travaux débuteront début 2017.

« Les logements résidentiels répondent aux problématiques d’adaptabilité pour que les personnes avec fauteuil roulant ou déambulateur puissent y évoluer », explique Philippe Vetter, gérant de la société Alfa foncier aménagement, en charge du projet.

Les ruines du Meyerhof, à deux pas de l’église romane, à Rosheim, vont bientôt laisser place à une résidence seniors. Des éléments architecturaux de cette bâtisse historique, siège d’un palais d’empire datant de 1220, seront préservés. La société Alfa, qui porte le projet de résidence, a commercialisé 15 % des logements. Il y aura 51 appartements au total, équipés en domotique et destinés à des seniors actifs, non dépendants, qui auront accès à plusieurs services. Des salons communs aux résidents seront prévus à chaque étage.

Le rez-de-chaussée sera réservé à des commerces et des professions libérales.

2017 : résidence seniors, un chantier séduisant mais complexe

Pour l’heure, tout le monde s’interroge, reconnaît le maire, Michel Herr. « Ça fait deux ans que le permis de construire est déposé et on ne voit rien. Mais je suis très confiant. Une résidence seniors de ce type, il n’y en a pas dans le secteur. Quand le chantier sera en place, la commercialisation va s ‘accélérer ».

« Pour l’heure , elle tourne au ralenti. Aucune banque n’a voulu nous prêter d’argent. On a dû avoir recours au financement participatif : 600 000 euros ont été levés à un taux de 12 %, afin de pouvoir engager les premiers frais. Les banques ne sont pas non plus enthousiastes pour financer les acquéreurs des logements, étant donné leur âge avancé. Cela retarde la conclusion des promesses de vente », précise Philippe Vetter, porteur du projet.

Tout comme la difficulté pour ces personnes de prendre la décision de quitter leur vie d’avant. « On est sur un cycle de vente long, de trois à huit mois entre les premiers contacts et la signature», relève Philippe Vetter. Voilà pourquoi deux ans après le dépôt du permis de construire, il n’a commercialisé que 35 % du projet.

Il se montre toutefois très confiant, comme l’atteste la présentation détaillée du chantier effectuée lors de la réunion publique. Avec un horizon proche : août ou septembre.

La résidence seniors s’adresse à un public encore valide, qui n’a pas sa place en maison de retraite, peut encore vivre en autonomie, mais peut aussi souhaiter profiter d’une panoplie de services au quotidien (consultation médicale à distance, animations etc.) Les non-seniors qui auraient aussi besoin d’un suivi sont aussi bienvenus. C’est l’Abrapa, qui possède six résidences seniors, qui assurera les prestations de services spécifiques à Rosheim.

D’ici là, « vu les contacts en cours, on aura atteint les 50 % de vente nécessaires pour lancer le projet », assure-t-il. Cela représenterait une trentaine de logements sur environ 50 à vendre.

« La résidence du Meyerhof, à Rosheim (57 logements par le promoteur immobilier Alfa), va un peu plus loin avec son salon résidentiel de 150 m’ privatisable par les résidents, mais où seront surtout proposées des activités du lundi au samedi (gym douce, ergothérapie etc.) par des salariés de l’Abrapa qui seront aussi là pour aider aux démarches administratives par exemple. Un service facturé 154 euros par mois, incluant aussi la téléassistance dans les appartements. Deux infirmières libérales ont réservé un local au rez-de-chaussée, ainsi que la Ville, pour une épicerie. Deux autres restent à vendre», confirme Philippe Vetter.


Travaux de démolition sur le site avant reconstruction


2018 : démolition, inondation, construction…

Les travaux de démolition du Meyerhof, pan du patrimoine historique de Rosheim qui tombait en ruine, sont terminés. Seul reste le mur (au fond) que l’architecte des bâtiments de France a obligé à conserver . La construction de la résidence seniors avec son épicerie démarrera bientôt. Pour l’heure, le vaste espace laissé vide est impressionnant. (cf photo)
Le chantier de construction suite son cours.
Suite aux inondations, le chantier du Meyerhof s’est transformé en piscine


La construction du Meyerhof, un chantier complexe qui a même connu une inondation

2019 : épicerie au Meyerhof, une mission de proximité

Durant de longues années, la petite épicerie du Meyerhof a dépanné les Rosheimois et fait bien des heureux. Il était donc important de continuer à répondre à ce besoin qu’une récente étude confirme avec le retour en grâce du commerce alimentaire du coin de la rue. En effet, les valeurs traditionnelles font leur grand retour : circuit court, anti-gaspi, produits bio, autant de raisons pour privilégier ces commerces proches de nous.

Le conseil municipal, appuyé par l’association des commerçants se mobilise depuis plusieurs années déjà pour dynamiser notre centre-ville . La municipalité a donc fait le choix d’acquérir une surface de 200 m2 au sein du Meyerhof afin de permettre l’installation d’un commerce de proximité. Les aînés de la résidence seniors pourront également bénéficier des services.

Novembre 2019 : ouverture de la résidence Le Meyerhof et livraison des premiers appartements

Retrouvez également nos articles complets sur les dernières actualités du Meyerhof :

- Avril 2019 : Le Meyerhof : visite au cœur du chantier

- Décembre 2019 : La résidence services prend vie

Ainsi s’achève la longue histoire de la réhabilitation du Meyerhof... Plus de 30 ans de projets, d’idées, de passions, de débats, pour arriver à force de persévérance à cette belle concrétisation. De Sainte Odile aux seniors, , souhaitons longue vie au nouveau projet du Meyerhof : la résidences services pour seniors.

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