Rosheim : La résidence services prend vie

Rosheim : La résidence services prend vie
A Rosheim, le site du Meyerhof est en passe d’être totalement habité. Transformé en résidence services, des activités ont commencé à s’y tenir. La salle commune est ouverte.
Les premiers habitants ont récupéré leurs clefs début novembre, le Meyerhof nouvelle génération prend vie, à Rosheim. Ce qui était historiquement une cour franche s’est mué, neuf siècles plus tard, en résidence services. Ouverte à toutes les générations, elle va loger, de fait, « des retraités de plus de 60 ans », indique Anna Soerensen, de la société de promotion immobilière Alfa. « La moitié sont des couples, l’autre moitié des personnes seules.

« Ici, les personnes sont autonomes »

Le collectif d’habitations, sous le régime de la copropriété, propose un package de services géré par l’Abrapa, association d’aide et services à la personne. Il est inclus dans les charges. « Ici, les personnes sont autonomes. Elles ont simplement à disposition des services, précise Marie-Odile d’Aquin, chef de service vie sociale en résidence à l’Abrapa. Le Meyerhof, seconde résidence du type gérée par l’association, après Truchtersheim, se distingue des résidences autonomie, établissements médico-sociaux soumis à agrément du Département.

Un programme d’animations

« On propose, les personnes disposent », résume Christelle Rougraff, responsable Abrapa au sein de la résidence, qui a publié son premier bulletin d’animations. En décembre, bricolages de décorations, chasse aux trésors et discussions autour des coutumes de Noël sont au programme. Presque tous les après-midis sont remplis. Pour les autres mois, la responsable aimerait s’appuyer sur des souhaits.

Des sélections « ça se passe près de chez vous » seront également mises en avant. « Tout ne doit pas se tenir sur place, avance Marie-Odile d’Aquin. Les personnes sont invitées à participer à la vie de la cité. Beaucoup ont d’ailleurs choisi ce lieu de vie pour la proximité avec le commerce local et l’implantation de centre-bourg. » Les invitations seront à double sens : l’établissement, estampillé ERP (pouvant recevoir du public), des conférences pourront s’y organiser.

Une salle commune

Pour se retrouver, les résidents disposent d’une salle commune de 150m2. Agrémentée de tables et chaises, dans les tons de beige et orangé, elle comprend également un coin lecture et papote, avec un canapé et deux fauteuils club. Sous peu, un ordinateur relié à internet sera installé. Les usages en seront tracés, par souci de sécurité informatique. La responsable de résidence et sa collègue, Isabelle Senez, pourront assister dans les démarches administratives en ligne.

« Le bien-être du résident ne passe pas que par la gymnastique ou des fêtes, mais également par l’écoute et de petites interventions, comme régler la télé», explique la chef de service de l’Abrapa. « Je suis la référente », confirme la responsable de la résidence, prévenant toutefois : « Mais pas la dépanneuse ! ».

Un système de télésurveillance

Pour le forfait mensuel de 154 €, outre l’accès aux activités et un contact sur place, les résidents peuvent, sur demande, bénéficier d’un système de télésurveillance, via un bracelet (Bip tranquille) mais aussi des capteurs (domotique). « La famille peut, à distance, identifier si son proche a allumé sa lampe de chevet, ouvert le frigo dans la journée et combien de fois », précise Marie-Odile d’Aquin.

Dernier objet connecté à disposition : une tablette pour recevoir les communications de la résidence, qu’une coupure d’eau soit programmée, ou un vin chaud organisé sur le pouce. Non-interactive, il est possible de la connecter à une application smartphone ou une interface d’ordinateur… comme de demander , moyennant supplément, à l’Abrapa ou l’un de ses prestataires, d’alerter, intervenir, en cas de pépin.

Christelle Rougraff ou sa collègue seront présentes du lundi au vendredi, matins et après-midis, ainsi que le samedi matin. Le dimanche ? Les seniors pourront privatiser la salle pour une réception familiale ou amicale. Une cuisine, toute équipée, y compris de vaisselle, complète le dispositif.

«Se rapprocher de ses proches et du centre»

➤ Annie Perrotey, 79 ans, est originaire du Puy de Dôme. Elle a vécu près de trente ans à Montauban, dans une maison avec terrasse. « Suite au décès de mon mari, mon fils qui habite en Alsace m’a conseillé de me rapprocher et on a acheté un appartement dans cette résidence », explique cette dame qui aime danser et bouger. « Se retrouver dans un trois-pièces, sans mon environnement et mes amis n’est pas facile. » Pour connaître du monde et faire des rencontres, elle participe aux activités proposées par l’Abrapa (jeux de société, comme ce mercredi après-midi-là).

➤ Angèle Braunstein, et sa soeur Nicole Ulmer, sont rosheimoises. Chacune a pris un appartement dans la résidence. « Pour des raisons de santé et de difficultés d’entretien de [leurs] maisons respectives. Et surtout, pour être ensemble, non loin d’une autre soeur, plus jeune, qui habite Rosheim », précise la première. « Ici, on est bien, c’est calme, on peut se rendre à pied au centre-ville. C’est bien pour mon mari qui se déplace difficilement. Et puis, on connaît l’histoire de ce bâtiment », sourit-elle.

Les activités n’attirent pas la foule pour l’instant. "La plupart sont encore dans leurs cartons et les démarches administratives liées à leur arrivée, souligne Isabelle Senez, agent d’accueil et d’animation de l’Abrapa. Notre rôle est aussi de les aider dans cette étape".

Livraison pour la fin d'année

Les appartements sont aux normes accessibilité, ce qui a attiré les résidents. Trois quarts d’entre eux sont livrés, il reste quelques cuisines à poser.

La résidence du Meyerhof comprend 57 logements, du T1 au T4. Tous sont commercialisés (deux sont en instance de vente). Trois quarts des propriétaires ont récupéré leurs clefs, treize résidents vivent déjà sur place. Des places de parking restent disponibles, les six garages sont tous partis.

La moitié des appartements va être occupée par leurs propriétaires, l’autre louée. Les investisseurs sont en général plus jeunes que les occupants, mais quatre ou cinq, des seniors actifs, le gardent sous le coude.

Certains appartements sont en cours de finalisation (pose de cuisine, de papier peint…), les communs ne sont pas tous en peinture, la cour attend ses bacs à plantes et bancs : la livraison est annoncée pour la fin de l’année.

Du côté des commerces prévus au rez-de-chaussée de la rue du Général-de-Gaulle, le coiffeur (avec cabine d’esthétique) s’est installé fin novembre, l’épicerie Cigogne en Vrac et le cabinet infirmier vont arriver. Une cellule reste vacante.



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Nelly Schumacher
© DNA - Obernai - Mardi 17 décembre 2019
© Photos DNA

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